L'ère de la Rébellion
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 Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]

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Juliane folove
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MessageSujet: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:08

Une journée comme toutes les autres, rayonnante, néanmoins marchait sous un soleil de plomb ne plaisait pas particulièrement au soldat, en conséquence il commençait à suer sous son armure et l’odeur n’était pas des plus bonnes à humer, mais cela était le derniers de ses soucis, il n’avait pas décidé de devenir soldat pour faire la cour aux ravissantes femmes qu’il pouvait croiser lors de ses tours de gardes. D’ailleurs il avait toujours pensé que les femmes étaient des êtres à part, imprévisibles et incompréhensibles. Déambulant dans les rues consacrées aux échoppes des riches marchands, épée au fourreau prêt à son servir en cas de besoin, cependant il préférait à l’épée son fameux arc en bois d’if, celui-ci est composé d’un seul morceau de bois, taillé en forme de D, néanmoins l’arc ne comporte pas de repose flèche, en position de tir la flèche reposait sur sa main d’arc. Tour en s’acheminant vers le quartier voisin, un peu moins aisé et beaucoup plus populaire, Feryort dévisageait chacun des passants, comme s’il voulait graver à jamais leurs traits dans sa mémoire, son regard était perçant et profond, lorsque vous le regardez dans les yeux vous avez l’impression que ses yeux ressemblent à deux lacs profonds où vous vous noierez. La plupart part des personnes baisser la tête après avoir croisé son regard, d’autres au contraire semblaient le défier du regard, mais son esprit était ailleurs. Sa démarche si sûre inspirait le respect. A vrai dire, tout en se mouvant il réfléchissait, plus précisément à la mort. Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point? En définitive, cela revient à prétendre savoir ce que l'on ne sait point. Car personne ne sait ce qu'est la mort, ni même si elle ne se trouve pas être pour l'homme le plus grand des biens, et pourtant les gens la craignent comme s'ils savaient parfaitement qu'il s'agit du plus grand des malheurs, alors que lui n’en avait guère peur, d’ailleurs la pluparts de ses hommes se demandent qu’es-ce qui lui inspire la peur, probablement cette question ne trouverai jamais de réponse, mais ne dit-on pas que tous arrive à qui sait attendre ? Il ne savait pas pourquoi, il cogitait à la « mort ». Sans doute avait t-il vu beaucoup trop de personnes mourir sous ses yeux, dont la plupart de sa propre main. Mais au final n’es-ce pas le destin ? Après tous on rencontre sa destinée souvent pas des chemins qu’on prend pour l’éviter, mais où que vous alliez, elle vous rattrapera. Après tous ne dit-on pas « Va où tu veux, meurs où tu dois » ? Il croyait au destin en effet, mais il croyait aussi en l’Homme. Les dieux, les étoiles n’étaient que superstitions sans valeur à ses yeux, mais en fin de compte le destin n’était-ce pas pareille ? Ca reste une superstition, non, du moins pas pour lui.

Un cri le tira de ses pensées, par réflexe il porta sa main à son arc, et se retourna vers l’endroit d’où le cri s’était fait entendre. Deux silhouettes se détachaient du paysage, une dame d’un certain âge se faisait voler par un homme plutôt jeune et grand, ses cheveux étaient blonds comme les blés, bien coiffés et mi-long, lui arrivant au niveau des épaules, ses yeux étaient d'une couleur argentée, tel un reflet de lune sur un étang. Ils étaient purs et limpides comme un torrent glacé, et ceux qui y plongent le regard, s’en souviennent à jamais. Ce fut le cas de Feryort, lorsqu’il croisa son regard. Ses traits étaient très fins, et un charme sauvage s'en dégageait. Sa peau était de couleur albâtre. Il était vêtu d'un gilet en peau de daim, avec en dessous une chemise à jabot de dentelle de couleur blanche, qui rentre dans son pantalon noir. Lorsque leur regard se croisèrent, l’homme lâcha le sac de la dame et semblait être comme paralyser. Alors que pour le soldat la silhouette lui était familière. Ces traits fins, ce regard, ne lui était pas étranger. Mais où ? Et qui étais-ce ? Il n’eut pas le temps de se questionner d’avantage, car l’homme prenait la fuite. Sans perdre une seule seconde, il se mit à ses trousses. Feryort progressait rapidement mais l’homme également et pourtant c’était un des hommes le plus rapide de la région, il avait remporté nombre de compétitions. Tout en continuant sa course, passant entre les boutiques, empruntant plusieurs ruelles, bousculant les malheureux passants, Feryort sortit son arc, et s’arrêta essouffler, visa et tira. La cible s’arrêta également à bout de souffle et se retourna puis vit la flèche fonçait droit vers lui. Il eut juste le temps d’esquisser un petit mouvement, qui ne servit à rien, en effet la flèche vint se planter dans son épaule droite, sans pour autant qu’un organe soit toucher. Preuve que le soldat ne voulait pas le tuer, sinon il l’aurait fait. Il voulait simplement le ralentir. L’homme renonça à s’enfuir car il avait conscience que cela ne servirait à rien, il sortit plutôt son épée et avança d’un pas mal assuré le visage crisper par la douleur. Une fois que seulement quelques petits mètres les séparaient, il dit à l’adresse du soldat :


-Ne me reconnais-tu donc pas ?

Feryort ne broncha pas, il avait également sortit son épée, sa lame était fine et droite à double tranchant, avec une extrémité effilée, son manche était cruciforme et droit. Il laissa son adversaire lui portait le premier coup, en ne faisant que se défendre dans un premier temps tout en essayant de se rappeler qui étais-ce, et pourtant cela ne lui revenait pas. Le bruit des lames s’entrechoquant se fit entendre, semant la panique chez les passants, mais il ne leur prêta aucune attention. Après avoir jouer pendant un court instant avec son adversaire, il reprit le duel en main, et le blessa aux genoux, puis aux côtes et enfin lui porta son épée à son cou. Il plongea son regard dans celui de son adversaire et finit par dire, tout en décidant de lui laisser la vie sauve :

-Ne t’avise plus jamais de t’attaquer à des dames, et encore moins de me provoquer en duel, je te laisse la vie sauve une fois, je ne recommencerai pas une deuxième fois.

Rangeant son épée dans son fourreau, il lui tourna le dos, sans attendre une éventuelle réponse et reprit la direction du quartier voisin, plonger dans ses pensées. La journée se déroula sans autre incident, et le soleil commençait à laisser place à la lune. Tout particulièrement ce soir là, il avait tenu à prendre le premier tour de garde. Debout scrutant chacun des passants, il s’attarda sur une silhouette qui semblait se diriger vers lui. Portant une main à son arc, il attendit.

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Kieren

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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeMar 15 Sep - 19:05

Les dédales, sont de loin les quartiers les plus prospère de la ville, et la vie est chère, et Kieren le sait. C'est donc par intérêt purement financier qui se rendit dans la HauteVille, en profitant de son jour de repos pour rechercher du travail dans un quartier de la ville qui est sans conteste le plus luxeux accessible à la totalité de la population de la ville. Le soleil couchant, il désespérait profondément, ne savant que trop faire, soit chercher encore un peu, ou s'hâter de rejoindre son lit pour le lendemain. Il repensait à toute cette misère dans les dédales, et n'espérait pas y retourner, il voulait de l'argent pour vivre confortablement et non d'un patron qui connait moins la bière que lui et le paye au lance-pierre.

En s'avançant plus profondément dans le quartier bourgeois, il remarqua une chose assez inédite, un garde en pleine action, qui démolit complètement un homme pour avoir tenter de voler à une vieille plus que friquée et lasse de sa vie apparament, cet homme semblait assoifé, affamé. Mais ce garde n'était pas différent, si ce n'est que plus cruel que les autres, à savoir lui laisser la vie sauve était surement le pire chatîment qu'il pouvait lui laisser. Désormais blessé, qu'allait t'il advenir de cette homme ? Kieren lançà un regard appuyé vers ce soldat bourreau qui infligeait la vie à cet homme, sous en régime plus que totalitaire. Kieren se crispa, ses mains se sérrèrent fortement, la dernière chose qu'il supportait c'était bel et bien cela, les gardes qui tentent d'être meilleurs. Ils n'ont jamais compris que ce n'était que des personnes mesquines et avides de violence. Mais il tenta de masquer sa colère en évitant son regard, celui-ci voulant montrer sa fierté, ou plutôt sa connerie. Il s'approcha alors rapidement d'un tavernier, celle-ci était assez bien placée dans les rues de la HauteVille, la facade était mosaïquée, certainement un établissement ou l'Etranger venait surement dîner de temps en temps. Peut-être pourrait t'il tenter sa chance ici ... Il décida de s'y essayer tout en réajustant ses vêtements pour son allure. il s'afficha à la réception.

-" Bonjours messieurs, ce serait pour savoir si vous embauchiez ?? " Dit JKieren d'un ton engagé.

-" Humm, dans quel domaine monsieur ? " Répondit le réceptionniste.

-" Je sais tenir un comptoir et servir des boissons, j'ai des recettes personnelles, je pratique ce métier depuis maintenant une dizaine d'années. " Lançà Kieren à son interlocuteur.

-" Alors, je vais noter votre nom, et repassez d'ici une dizaine de jours ... " Répondit le receptionniste d'un ton monotone.

-" Et pourquoi donc, j'estime pouvoir être plus productif que n'importe quel employé ici, j'ai la maîtrise parfaite de cette profession, enfin bon , des cons dans votre genre y'a que çà dans cette ville ! " Tonna Kieren.

Sur les nerfs, Kieren ne pouvait se retenir de pousser sa voix à cet homme vantard et oisif. Il lui suffit d'un claquement de doigts, pour que deux hommes se rappliquent rapidement et tentent de saisir Kieren. Mais seulement il il décocha un poing au coin de la figure au premier garde de l'auberge, qui retomba sur le comptoir. Quant au deuxième, il eut le temps de saisir Kieren, mais heureusement pour lui, il avait d'autres tour dans son sac, il lançà un coup de tête en plein milieu de son nez. Une gerbe de sang dévala sur son costume de vigil. Puis Kieren le saisit par le col, le coucha au sol, et s'agenouilla à son cou, afin de pouvoir le frapper clairement au visage, tout en gardant le contrôle de son adversaire, il lui asséna une vingtaine de coup très puissants qui allaient surement défiguré l'homme à jamais. Le videur qu'il avait frappé en premier sur le comptoir revint à ses esprits, et frappa d'un coup de chaise le crâne de Kieren celle-ci vola en éclat à travers la réception de l'établissement. Par réflexe il se coucha en boule, son adversaire se contenta de le frapper mais pour lui, la douleur était moindre. Il attendit donc quelques secondes entre deux coups pour se relever et lui lançé un coup de pied sacrément violent dans les noisettes. Après quelques bleus et bosses sur la têtes, Kieren avait mis deux hommes au sol par le poing. Le réceptionniste appeuré se cachait le visage avec ses mains, la furie de Kieren le rendait terrifiant.

-" Moi on m'appelle Kieren, et on me touche pas !! Cria t'il en lança au receptionniste, il en profita pour donner un coup de pied sur l'homme qui souffrait de ses bijoux de famille.
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Édeline L'Enragiée

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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeMar 15 Sep - 19:20

La silhouette qui se dirigeait vers le soldat n'était nulle autre qu'un gamin d'une dizaine d'années. Par son habillement de couleur gris et bleu, il était évident que c'était un jeune domestique du château venu faire quelques courses dans la Haute Ville. Pourtant, fait étrange, dans ses mains il n'y avait pas de commissions, mais bien une lettre. Et en reconnaissant l'arc du soldat, il comprit que c'était nul autre que celui qu'il cherchait. Il se mit donc à courir avec allure en direction de Feryort. Arrivé à sa hauteur, il lui tendit la lettre, tout essoufflé.

« Ohéé m'sieur! Il y a une gentille dame qui m'a donné une quelques perles rouges pour que je vous apporte cette lettre! » dit-il à toute vitesse avant de se sauver à la course. Le petit n'aimait pas trop les soldats. De plus, il n'avait jamais remarqué la scène qui se déroulait dans la taverne, tant il était pressé de retourner au château avant que l'on ne remarque son absence.

À l'intérieur de la lettre, s'il voulait bien l'ouvrir, un message d'une écriture soignée et distinguée se lisait ainsi.



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Nul doute que la dame qui avait écrit ce message avait reçu une bonne éducation.
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Juliane folove
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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeMer 16 Sep - 15:54

Des cris, des fracas de chaises et autres attirèrent l’attention du soldat, visiblement cela provenait d’une taverne. Intriguer, il s’y dirigea, oubliant la petite silhouette qu’il avait aperçut quelques instants plutôt, mais avant même qu’il puisse entrer, celle-ci le rattrapa. La silhouette s’avéra être un bambin, il baissa les yeux vers lui et écouta ce qu’il avait à dire, il finit par lui tendre une lettre, disant qu’une dame lui avait demandé de la lui apporter en échange de quelques perles. Il n’eut même pas le temps de le remercier, qu’il avait déjà prit ses jambes à son cou, et avait filé. Haussant les épaules, il posa son regard sur la lettre, et pendant un court instant, se demanda qu’es-ce qu’elle pouvait bien contenir. Feryort finit par déplier la lettre, et la parcourut du regard. Il esquissa un petit sourire, visiblement une certaine personne voulait bien de ses services, et lui donna rendez-vous à l’auberge du pont rouge, au coucher de soleil. Cela ne lui laissait plus beaucoup de temps devant lui.

Il décida de commencer par rendre une petite visite à l’auteur de tout ce vacarme, avant de se rendre à cette fameuse auberge. Prenant le chemin de la taverne, il parcourut quelques mètres, avant d’y pénétrer, surpris par le spectacle qui se présentait à lui. Un véritable massacre, d’après ses premières constations un homme était venu à bout de deux vigils :


« Aie, ça doit faire mal » pensa t-il, en croisant le regard d’un des gardes, le visage crisper par la douleur.

Son regard finit par trouver celui qui était visiblement l’auteur de ce massacre, si on pouvait nommer ce qui venait de se passer ainsi. Il s’approcha prudemment, dégainant son épée, étant donner que son arc ne lui sera d’aucune utilité dans un éventuel combat au corps à corps. Quelqu’un avait apparemment attiré les foudres de cet homme. Feryort commença par dire à son adresse :

« Puis-je connaître les raisons de votre colère ? Sachez monsieur, que la colère n’a aucune place dans un saint cœur, si un jour vous venez à bout de votre colère, alors vous triompherez de votre plus grand ennemi. »

Tellement il était pressé d’en finir, qu’il était même venu à en oublier les bonnes manières, et de commencer par se présenter, mais ce genre de personnes ne le méritait guère. Il devait dans tous les cas prendre une décision, deux possibilités se présentaient à lui, soit de le jeter aux cachots comme il sait si bien le faire et ainsi il y moisira jusqu’à ce que la mort l’emporte loin de ce monde sans justice, ou alors il laissera pour une fois passé cet incident. Néanmoins dans les deux cas, il devait d’abord attendre de connaître les raisons de cette folie passagère, si cela l’était bien entendu. L’impatience eut raison de lui, il voulait à tous prix en finir rapidement, le soldat ne possédait pas ce don qu’est de savoir se pressé sans pour autant s’impatienter. Il rajouta alors :

« Mon temps est précieux, autant vous demanderais-je de bien vouloir vous pressez. Je vous en serais reconnaissant. »

Attendant la réaction de son interlocuteur, tout en gardant un œil sur l’homme, il balaya de l’autre le décor. S’attardant sur le tavernier apeuré, qui visiblement était un peu plus rassuré à présent. Dans la vie l'homme doit traverser un pont des plus étroits, mais ce qui est essentiel, le plus essentiel, c'est qu'il n'ait pas peur. Pas peur du tout. Sinon il ne serait plus un homme mais une mauviette. Ce qui est malheureusement le cas de la plupart des hommes qui peuplent ce bas monde.
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Kieren

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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeMer 16 Sep - 18:49

Après avoir démoli deux vigils dans une taverne et pas des plus modeste, il ne suffit que de lui faire quelques pas pour tomber sur le garde qui avait frappé un voleur à la tire, juste pour un sac. Il ne prit pas le temps de s'arrêter pour répondre à ce garde.

-" Si je suis une brute, alors tu est bourreau, sache que dans cette ville c'est à la ramasse, il n'y a que des gardes comme toi sans rien entre les jambes, qui sont égoistes et continuent de servir une autorité souveraine complètement pourrie ! Maintenant laisse moi passer. "

Il se remit donc en route après cette brève parole avec le garde qui se mettait en travers de son chemin, il avançà 500 mètres plus loin, mais sur le chemin d'un nouvel établissement, il pensa que sa connaissance de la bagarre et de l'autorité qu'il avait pourrait l'amener plus loin que se garde moisi, il pourrait nettement faire garde, malgré qu'il soit peut-être un peut trop vieux. C'est alors qu'il se retourna vers le garde .

-" Dis moi, tes petites copines embaucheraient pas par hasard, je veux dire que sait frapper et que je pourrait appliquer la loi du vieux tordu là haut dans son château. "

Lorsqu'il dit cela, certaines personnes rièrent, surprises que quelqu'un parlait de cet manière de l'Etranger, et apparament, les gens le soutenaient, il savait que Kieren avait du répondant désormais, et un cercle de foule se mit entre le garde et Kieren, il désormais, Kieren était en position de force. Toujours sous le joug de la colère, il pourrait manipuler aisément ce garde.

-" Tu peux ranger ton épée, je crois que je tire les ficelles maintenant, le peuple est las de cette affaire, et tu le sais bien, tu est priviligié toi, alors je vais te faire passer un marché avec toi, un combat à mains nues, si je te bats, tu vantes mes talents à ton grand chef, si je suis battu, tu as tout les droits sur moi, bien que tu ne les ai déjà ! "
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Juliane folove
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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeSam 19 Sep - 0:39

Un petit sourire moqueur se forma au coin des lèvres du garde, son interlocuteur voulait le provoquer, lui faire perdre son sang froid, mais Feryort ne s’aventurerait pas sur ce terrain glissant. Mais il n’allait pas non plus laisser passer les propos qu’il tenait à son égard, cela allait de son honneur. Ce manque de respect lui coûtera chère, il commença par lui répondre d’une voix calme et posée:

-Je te conseil vivement, de me parler avec un peu plus de respect. Tu n’as pas conscience des conséquences que cela peut avoir sur ta petite vie bien rangée. Si tu crois que je vais te laissé partir, et faire comme ci de rien n’était, tu te trompes lourdement. Dès l’instant où tu as asséné le premier coup à un de ces vigils, tu as enfreint la loi.

Le soldat s’interposa de nouveau entre l’homme et la sortie, tenant fermement son épée, prêt à lui trancher la gorge si nécessaire, et cela sans éprouver le moindre remord par la suite. Après tous ça rendrait service au monde, un hors la lois de moins. Qui viendra prétendre le contraire ? Alors qu’il réfléchissait au sort de l’homme, ce dernier lui posa la question à laquelle il s’attendait le moins. C’était un drôle de bonhomme, il commençait par amocher deux vigils pour ensuite vouloir intégrer leur camp. Alors qu’il était plongé dans ses pensées, et qu’il s’apprêtait à répondre, une foule les encercla et le prénommé Kieren, lui proposa un marché des plus classiques, s’il gagnait, Feryort lui laisserait une chance d’intégrer leur camp, au cas contraire il aurait tous les droits sur lui. De toute manière il les avait déjà, néanmoins ça faisait longtemps qu’il n’avait pas combattu, remettre un petit prétentieux à sa place ne lui ferait pas de mal. Après tous il pouvait perdre le combat, mais refuser de combattre c’était prétendre avoir déjà perdu, car du combat, seul les lâches s’écartent. La pire des défaites étaient de refusé le combat. Il en avait confiance, et c’était pour cette raison qu’il acceptera. Son regard allait de son adversaire aux deux vigils qui se relevaient petit à petit, jetant des regards noirs à Kieren. Cela esquissa un petit sourire à Feryort, reposant son regard sur son interlocuteur, il répondit :

-Je peux très bien refusé et te jeter aux cachots, je n’aurais fais que mon devoir de représentant des forces de l’ordres, mais comme je voudrais bien voir ce que tu as dans le ventre, j’accepte.

Il commença par ranger son épée dans son fourreau, puis recula de quelques mètres. La foule recula également, comprenant que c’était le début d’un passionnant duel. Une fois que son adversaire fut également prêt. Feryort entreprit de frapper le premier, il enchaîna les coups de points et de pieds les un après les autres, sans répit, variant les endroits, bougeant efficacement les pieds, son jeu de jambes était parfait. Evitant avec beaucoup d’adresse les contres attaques. Mais cela n’avait pas l’effet voulu, alors il augmenta la rapidité de frappe ainsi que la force. Alternant ses coups, puis les croisant, tous cela pour réduire la probabilité de pouvoir les esquiver. Il porta un coup de poing vers le visage de son adversaire, avant d’essayer de lui faire perdre l’équilibre en le frappant au genou droit. Ne laissant pas le temps de souffler à celui qui avait daigné le provoquer en duel, il enchaîna directement avec une autre série de coups. Il pouvait tenir longtemps à ce rythme. C’est ce qui faisait la différence.
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Juliane folove
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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitimeDim 11 Oct - 23:25

Après de longues minutes où son adversaire ne fit que défendre, ce dernier commença à réagir, en passant à l’offensive, d’une manière plus ou moins brutale, en effet alors que Feryort lui avait asséner un coup à l’épaule qui le fit reculer de quelques mètres celui-ci attaqua en portant une succession de coups aux genoux, puis aux hanches, et enfin au visage du soldat, Feryort fut impressionner par la rapidité de frappe ainsi que sa puissance, néanmoins il n’eut aucun mal à éviter chacun de ses coups, un petit sourire moqueur incurva ses lèvres à l’adresse de son adversaire, avant de déclarer avec une pointe de moquerie dans la voix:

« Es-ce tout ce dont tu es capable de donner ? Je suis déçu ! Moi qui penser qu’un homme ayant l’audace de tenir des propos aussi insultant à mon égard, parviendrait au moins à m’effleurer du poing de sa main. »

Ses paroles eurent l’impact voulu, en effet il tentait de le déstabiliser en attirant ses foudres, et il y parvint sans trop de mal. Kieren redoubla ses attaques, et le soldat se contenta de les parer avec une facilité enfantine. Visiblement la fatigue commençait à réclamer son dû, en effet, celle-ci pouvait se lire assez facilement sur le visage de son opposant. Feryort parvenait à lire en lui, et à anticiper ses attaques, si bien qu’il ne pouvait le toucher. Et cela exaspérer son ennemi, ce qui satisfaisait le soldat au plus haut point. Jugeant qu’il avait assez joué avec son adversaire il déclara :

« Bien à présent, je vais en finir ! Inconscient comme tu es, tu vas regretter ton manque de respect ! »

Il avait relâché sa garde pendant une petite seconde pas plus, cependant cela suffit à Kieren pour lui portait un coup de poing en plein visage qui le fit vaciller, avant de se reprendre quelques mètres plus loin, c’était l’erreur à ne pas commettre, dans un combat à l’issu mortel, cela pouvait bien lui coûter la vie, d’un revers de manche il essuya le sang qui coulait en abondance de son nez. Le visage crisper par la douleur, il s’élança avec impétuosité sur son adversaire, rassemblant toute ses forces avant de lui asséna un coup de pied, avec une force qui pourrait presque paraître surnaturel. Kieren se plia de douleur, et le soldat en profita pour le marteler de coup aussi puissant les uns que les autres. Lorsqu’on mettait en colère Feryort, chose rare, on n’en sortait pas indemne. A cet instant il pouvait lui ôter la vie, mais un jour un homme lui avait dit qu’il fallait dire à tout esprit naissant qu’aucune cause ne vaudra jamais la mort d’un innocent. Peut-être que Kieren n’était pas si innocent que ça, mais cela l’empêcha de continuer. Il retint son dernier coup, et laissa tomber l’homme par terre, tout en lui disant :

« Ne t’avise plus jamais de provoquer en duel, plus fort que toi, tu risquerai bien d’y perdre t’as vie la prochaine fois ! »

Se tournant, il prit le chemin de la sortie, adoptant une posture qui inspirer le respect, la foule se dispersant sur son passage. Une fois dehors, il entreprit de gagner le lieu de son rendez-vous. Celui-ci l’intriguait vraiment. La réputation qu’il s’était forgé pourrait bien le récompenser aujourd’hui. Il devait se rendre à L'auberge du Pont Rouge, rapidement, il ne tenait pas à faire mauvaise impressionnant en arrivant en retard.

[RP TERMINE]
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MessageSujet: Re: Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien]   Dans les rues [Ouvert à qui le veut bien] Icon_minitime

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