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L'espion espionne chez l'espionne |
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La Voix
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Sujet: L'espion espionne chez l'espionne Lun 28 Sep - 23:54 |
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Les de Montargent possèdent une somptueuse demeure. Construite plus en hauteur qu'en largeur, on peut y compter deux étages, en plus du rez-de-chaussé et du sous-sol. Une énorme grille de fer forgé entoure le terrain, dont l'herbe est toujours bien coupé et le jardin magnifiquement entretenu. Il fait la jalousie des voisins, à ce qu'il paraît. Monsieur de Montargent n'est jamais à la maison, souvent au château pour on ne sait quelle raison, et peut importe.
Et justement quand vous arrivez, Madame de Montargent quitte sa demeure, accompagnée de ses deux filles, d'une vieille dame et d'une jeune domestique...
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Johian de Morestel
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Mer 30 Sep - 19:29 |
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[Étant donné que ce premier message RP doit contenir les mots « autruche, flatulence, chausses trouées, souverain idiot, lanterne cassée et monte-falaise », j'ai décidé de les souligner pour les mettre en valeur]
La saison des pluies est rarement appréciée à Fort de Fleuve, car les trombes d'eau qui tombent du ciel rendent le fleuve plus furieux que d'accoutumée. Le matin même, après trois jours de pluies ininterrompues, le fleuve avait arraché toute une partie des BasQuartiers. La population, affolée, s'étaient précipité hors des quartiers construits sur l'eau elle-même, rejoignant ainsi des lieux plus stables. Ce qui expliquais ma présence dans la HauteVille : après avoir frôlé la Mort, trébuché sur une lanterne cassée, héritant ainsi de chausses trouées, et vu plusieurs de mes fréquentations entrainées par le courant, j'avais préféré quitter pour quelques temps cette partie humide et dangereuse de la ville.
Je déambulais donc dans les quartiers riches, à la recherche d'une chose quelconque à faire. Je me rappelais ces rues, j'y avais souvent fait des détours par le passé, pour échapper à quelque poursuite de gardes... Par ici habitaient de riches nobles, dont un était marié à une ourgognoise... Je me rappelais clairement avoir volé, quelques années plus tôt, une bourse de perles à l'homme, Messire de Montargent, me semblait-il... La Dame était très étrange et il se murmurait certaines choses sur elle... Je n'avais jamais prêté l'oreille à ces rumeurs, car cela ne me concernait absolument pas, et était, à l'époque, à l'opposé de mes préoccupations. En outre, les affaires politiques me sortaient par les yeux ; tout ce qui se rapportait à ce souverain idiot et à tous ses admirateurs qui lui tournaient autour tels des chiens attendant une récompense m'exaspérait. La seule chose qui m'importait, c'était mon confort, et que je puisse continuer à faire ce que j'aimais le plus : observer, comprendre et reproduire les attitudes des gens. Je marchais donc, essayant d'imaginer quelles personnes habitaient ces demeures, mais aussi quelles pouvaient être leurs occupations dans de telles battisses.
J'avais toujours eu de quoi vivre convenablement ; petit, un noble m'avait acheté et logé dans une habitation semblable. Par la suite, j'avais tellement bien développé ma manière de commettre mes larcins, que l'on ne les remarquait que trop tard, j'avais donc de quoi vivre. Depuis ma rencontre avec Tom, je n'avais manqué de rien, bien au contraire ! Perdu dans mes pensées, je ne remarquai que trop tard que quelqu'un sortait d'une maison, à ma gauche. Je sursautai en entendant un bruit de voix, et me retournai : quatre femmes sortaient de la maison, en pleine discussion entre elles, il était certain qu'elles ne m'avaient pas encore aperçu. De toute manière, je n'étais pas en faute ! Vêtu sobrement mais de vêtements propres et encore récents -bien que mes chausses soient trouées, il n'était pas du tout étonnant que je me trouve ici... Mais les réflexes primant bien souvent sur la raison, je me hâtai de trouver un abris derrière un quelconque obstacle, me créant ainsi un poste d'observation, d'où je pus les écouter et les voir pendant quelques secondes, ceci jusqu'à ce qu'elles disparaissent au coin de la rue.
Cela ne m'apprit pas grand chose, outre le fait qu'il s'agissait des deux filles Montragent, de leur mère, et d'une personne âgée dont je n'avais pas pu découvrir l'identité. Il ne faisait aucun doute que Messire de Montragent se trouvait au château, ce qui signifiait que... Il y avait de grandes chances que la maison soit vide, à part un ou deux domestiques peut-être... C'était bien trop tentant ! Une maison si richement décorée, vide ! Je tournais et retournais ma tentation dans ma tête... Tom ne m'avait jamais fait la morale sur le fait de voler, ou d'enfreindre les règles, non... Je le soupçonnais même d'y avoir recours, et plus que fréquemment. Et puis, ses enseignements ne se limitaient pas à des connaissances orales, il avait aussi forgé mon physique, afin que je sois capable de n'importe quelle acrobatie... Il était temps de mettre en pratique les heures passées à escalader la falaise, défiant ainsi tous les montes-falaises existants... Il fallait que je trouve une faille dans leur grille. Déjà, une chose était certaine, je ne pouvais pas m'infiltrer dans cette demeure de la rue ; la grille et le mur étaient bien trop hauts et épais, et tenter de les franchir me dévoilerait aux voisins ou aux éventuelles rondes de gardes.
J'entrepris donc d'observer discrètement mais consciencieusement les maisons aux alentours... Je pouvais pénétrer sans aucune difficulté dans l'une d'elles, mais elle était séparée de ma cible par une large battisse à un étage. Cependant, passer de jardin en jardin serait moins dur et plus discret que de m'attaquer à une grille compliquée à escalader. Après avoir piétiné un parterre de fleurs, écrasé une drôle de plante, qui émit un son se rapprochant étrangement d'une flatulence, et m'être fait une belle frayeur en confondant l'ombre d'une branche d'arbre avec une autruche, je parvins enfin à monter sur le toit de la maison voisine à la demeure des Montragent. Vue d'ici, la maison était très impressionnante ! Bien plus haute que large, elle comportait deux étages, un rez-de-chaussé ainsi que, très certainement un sous-sol ! Je ne savais pas encore très exactement ce que j'espérais y trouver, mais cela représentait un défi. De là où j'étais, je pouvais accéder sans difficulté à leur jardin pourtant, je restait perché sur mon toit, détaillant chaque recoin de ce dernier. Il ne me semblait pas voir de chiens, mais je ne voulais prendre aucun risque : bien que j'avais beaucoup de connaissances en ces animaux, je ne souhaitais pas me retrouver nez à nez avec trois ou quatre molosses... Après quelques minutes, je m'ébrouai et m'étirai, à la manière d'un félin, et j'entrepris de m'introduire chez ces nobles-ci...
Comme prévu, cela ne me posa aucun problème, et marcher sur une herbe si bien taillée m'arracha un sourire... Remarqueraient-ils, demain ou un autre jour, que quelqu'un avait marché là ?... Je n'en savais rien. Quoi qu'il en soit, j'avais accomplis une partie de ma « mission », j'étais chez eux ! Du moins... A l'extérieur encore, il me fallait parvenir à entrer.
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La Voix
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Jeu 1 Oct - 23:11 |
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Aujourd'hui, vous avez drôlement de la chance. Trois options s'offrent à vous.
Il y a tout d'abord un fenêtre d'ouverte au rez-de-chaussé. Un mouvement furtif dans la maison vous prévient qu'il y a quelqu'un, sans doute un domestique. Prudence.
Un arbre sur votre droite qui, facile à escalader, donne sur une seconde fenêtre ouverte, au deuxième étage cette fois. Par contre, impossible de voir s'il y a quelqu'un à l'intérieur de là où vous êtes.
Un autre arbre, devant vous cette fois, permet de grimper jusqu'à un balcon du troisième étage. À partir de ce balcon, il est possible de monter sur le toit grâce à des poutres. Mais déjà que cet arbre demande une très grande agilité, je ne vous parle pas de monter sur le toit en plus. Réservé aux experts.
Et attention de ne pas vous faire voir, il est si facile d'alerter les gardes...
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Soraïa
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Mer 7 Oct - 20:12 |
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" Enfin, j’y suis... "souffla Soraïa
« C'était un léger soulagement qui avait fait murmurer à la jeune femme ces paroles, non pas que la tâche soit ardue, mais le risque que les indices qui l’avaient menés ici soient faussés. Tout avait commencé deux jours auparavant, Soraïa rentrait un soir pluvieux dans la taverne où elle avait élue domicile pour quelques temps. La HauteVille n’étant pas protégée contre les caprices de la météo, ainsi tout le monde se réfugiait dans les tavernes, comptant sur un bon remontant pour oublier la morosité de la pluie. C’est pourquoi l’endroit était bondé. En premier lieu cela avait agacé Soraïa, elle avait choisie cette taverne à l’allure miteuse non pas par manque d’argent, mais pour sa tranquillité. Elle se dirigeait vers les chambres, quand son regard fut attiré vers le bar, les couleurs de l’uniforme de l’Armée Impériale ressortaient clairement par rapport aux vêtements troués des mendiants qui se réfugiaient ici. Tout de suite, la jeune voleuse comprit que cet homme pourrait lui être utile, il ne pouvait qu’être novice pour qu’il daigne à fréquenter tel lieu. Avare d’informations croustillantes, Soraïa s’était dirigée vers sa proie, déliant délibérément quelques nœuds qui tenaient son corset. Il ne lui avait pas fallut plus que quelques minutes et quelques verres pour apprendre des choses importantes. Elle apprit que la demeure des Montargent possédait des failles dans leur sécurité, et qu’il aurait été facile d’y entrer. Ainsi, elle su le nombre exact des personnes s’y trouvant, et celles qui étaient sorties. Elle se fit promettre de ne rien révéler à personne sur ce qu’il lui avait dit, la ville grouillait de voleurs en tous genres, et si l’on apprenait qu’il avait malencontreusement révélés certains indices, il pourrait être radié de l’armée, voire pis. Deux jours avaient passés après cette rencontre chanceuse et Soraïa se trouvait à présent dans l’enceinte de la demeure, rien ni personne ne l’avait pour l’instant gênée.
" Bon maintenant que j’ai trouvé la maison, il ne me reste que le plus facile, entrer…"
La jeune femme avait d’abord examinée les lieux et de nombreux choix, plus faciles les uns que les autres s’étaient offert à elle. Elle avait choisi le plus simple et rapide. Une fenêtre ouverte au rez de chaussée. Un dernier coup d’œil et : un, deux, trois ! Elle s’était mise à sprinter en direction de la fenêtre, un léger bond et la voilà une pièce aux angles arrondis, et encombrés d’étagères pleines à craquer, une bibliothèque, elle avait mis les pieds dans une bibliothèque. »
Elle tira de son dos un fin sabre, le plaça en garde, et se mit à explorer les lieux.
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Johian de Morestel
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Mer 7 Oct - 21:15 |
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[Owey xD merci d'avoir répondu, j'avais du mal à trouver quoi faire, même si j'avais enfin trouvé quelque chose xD]
La façade qui se trouvait devant moi me permettait d'entrer à plusieurs endroits, mais, par habitude, je décidais de faire un rapide tour de la propriété, d'une part pour connaître les lieux en cas de soucis, d'autre part pour voir s'il y avait quelque chose que j'avais omis de prendre en compte. Au final, je ne dénichais rien de très utile et revenais à mon point de départ... Ce n'était pas bien compliqué ; il y avait deux arbres, par lesquels je pourrais accéder à des ouvertures, ainsi qu'une fenêtre ouverte au rez-de-chaussée. Soudain, sans que je sache pourquoi, mes yeux me piquèrent, et j'éternuais bruyamment, faisant s'envoler un oiseau de l'arbre, à ma droite. Par réflexe, je me précipitais derrière celui-ci, au cas où, quelqu'un, dans la maison, m'ait entendu. Je jetais ensuite un rapide coup d'œil vers la fenêtre du rez-de-chaussée, juste à temps pour... Apercevoir un mouvement furtif. Je me raidis et attendis quelques secondes, le souffle court... Bien que la crainte d'être découvert fût grande, je me sentais... Euphorique ! J'étais dans mon élément, et je savourais cet instant pleinement.
D'un coup, je pris une décision... Pas très réfléchie, certes, mais je n'avais jamais été très censé, de toute manière ! Faisant un large détour, je m'appliquais à m'approcher de la fenêtre par la droite, afin d'écouter et d'observer ce qu'il se passait à l'intérieur... Bien concentré sur mon but, je ne vis pas une racine qui ressortait du sol, et me pris les pieds dedans, perdant l'équilibre puis heurtant brutalement le sol. Avec un gémissement étouffé, tant de douleur que de frustration, je me remis debout et repris mon avancée. Je regardais rapidement vers le toit, ce qui m'appris qu'il était possible de l'atteindre, pourvu que je parvienne à monter sur le balcon du troisième étage... Mais je chassais cette conclusion de mon esprit ; j'arrivai à la fenêtre. Collé au mur, je patientai quelques secondes avant de me risquer à regarder à l'intérieur. La surprise faillit m'arracher une exclamation étonnée, mais je la contins et me retirai, aussi discrètement que j'étais venu, retrouvant mon abris derrière l'arbre – tout en évitant cette racine fourbe, bien entendu !
Je m'accordai alors une petite pause, faisant le point sur ce que j'avais vu... Quelqu'un se trouvait à l'intérieur, quelqu'un de furtif, sûrement ici pour des raisons similaires aux miennes... Je n'avais pas prévu que nous serions deux à nous infiltrer dans cette demeure ! Mais l'autre non plus, certainement... Mon esprit s'emballa ; c'était extrêmement intéressant, comme situation ! Deux voleurs qui s'infiltrent, en même temps, chez une espionne présumée... Et bien, j'avais le chic pour être au bon endroit, au bon moment... Mais l'autre personne avait un avantage sur moi... Elle était armée, pas moi. Bha ! Je trouverai bien quelque arme à l'intérieur ; c'était chose courante, chez les personnes aisées, que de posséder des collections de sabres, de dagues ou d'arcs... Rien n'indiquait que je serai amené à croiser cette personne, après tout, la maison était immense, mais je devais m'attendre à tout. Elle était entrée par la fenêtre la plus accessible, ce qui ne me laissait que deux choix... Le deuxième, ou le troisième étage...
Je levai une fois encore les yeux vers le toit, et observai le balcon. Il était haut... Mais des séances d'escalade sur la falaise m'avaient habitué à être suspendu dans le vide... Cependant, l'arbre permettant d'y accéder n'offrait que peu de prises, et vu comme j'étais doué, aujourd'hui, ce n'était peut-être pas une bonne idée que d'essayer de l'escalader. Et puis, après tout, je n'étais pas là pour monter sur le toit, mais pour entrer dans la maison ! Et pour cela, il ne me restait qu'un seul choix, l'arbre derrière lequel je me cachais depuis tout ce temps. Je saisi une branche basse, et, sans difficulté, me hissai un peu plus haut, arrivant bien vite à la hauteur de la fenêtre. Après un arrêt bref, j'estimai que personne ne se trouvait dans la pièce, et j'y pénétrai. A peine étais-je entré que la branche qui me soutenait céda, et tomba au sol dans un grand bruit, laissant l'une de mes jambes pendre dans le vide. Je la ramenai rapidement à moi, et m'accroupissais, chose inutile, puisque d'en bas on ne pouvait plus me voir. Je retins mon souffle, espérant que la chute de cette branche n'alerterait personne, tout en me disant que décidément, je n'avais peut-être pas choisi mon meilleur jour pour ce genre d'acrobatie...
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Soraïa
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Ven 9 Oct - 18:16 |
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[ C'est avec plaisir que fais ce RP avec toi, en plus je ne savais pas par où commencer ! x) ]
[ EDIT: Je suis désolé si je n'écris pas autant que toi, je n'y arrive pas.. ]
La bibliothèque était immense, comme la maison d'ailleurs ! Hormis que les angles étaient arrondis, cette bibliothèque personnelle ressemblait de taille à une petite Cathédrale, ce qui laissait deviner le nombre impressionnant de volumes qui s'y trouvaient. A coup sûr, les habitants de ce lieu étaient riches et cultivés, ou peut être seulement laissaient t-ils paraître par cette masse imposante une certaine culture, en réalité inexistante. En même temps qu'elle se posait ces questions, Soraïa s'approcha sans réellement sans rendre compte de l'étagère à sa gauche, celle qui semblait contenir les livres les plus importants, sans doute un reflex de voleuse. Les livres étaient vraiment très gros, l'habituelle reliure de cuivre simple était à présent ornée de motifs en or ou en argent, des Perles de haute valeur étaient mêmes incrustées dans certaines. L'excitation montait au cerveau de la jeune femme, l'appât du gain, l'avarice ! Elle se déplaçait dans la pièce avec de moins en moins de précautions, cherchant des yeux tous les livres à grosse valeur, tenant de faire un pronostique de l'argent qu'elle se fera juste dans la bibliothèque.
" Pour prendre tout ça, il me faudra sûrement plusieurs sacs, voire un complice ou deux.."
A présent, l'insouciance lui faisait même parler à voix haute, ses yeux brillaient d'excitation et se rendant dans la partie opposée de la pièce elle passa devant la fenêtre sans même prendre la peine de se cacher. Elle comprit tout de suite qu'elle avait commis une erreur, du coin de l'œil, elle avait aperçue un mouvement dans le jardin, très furtif certes, mais présent tout de même. La peur monta soudainement, ce n'était pas la première que la situation se compliquait, jamais elle ne s'était fait prendre, ce n'était pas aujourd'hui que ça arriverait.
" Calme toi, murmura t-elle, examine la pièce, calmement..."
S'entendre parler la rassura un peu, elle scruta la pièce. Tout autour d'elle se trouvait que des livres, et encore des livres. Néanmoins derrière une étagère elle aperçue des marches, elle couru. Un fin escalier en colimaçon se dessinait dans le mur, il menait à l'étage supérieur. Elle ne savait pas où il menait mais elle s'y engagea tout de même.
" J'ai une chance sur deux de m'en sortir, autant la tenter !"
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Johian de Morestel
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne Ven 9 Oct - 20:10 |
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Après quelques minutes d'attente, je ne percevais toujours aucun bruit venant du bas... J'en conclus que personne n'avait reçu ma branche sur la tête, ce qui n'était pas plus mal. Je m'autorisai donc à bouger afin d'observer la pièce. Il s'agissait d'une chambre à coucher qui, manifestement, n'avait pas été utilisée depuis un temps, puisque de la poussière et des moutons s'égayaient sur les meubles. Je m'accroupis de nouveau pour observer le sol ; ce dernier était lui aussi couvert de poussière. Génial ! Comme ça on s'apercevrait rapidement de l'intrusion... Mais qu'avais-je fait pour être si malchanceux ?! Je fus tenté de ressortir et de quitter cette demeure, mais je me retins... Ce n'était pas trois ou quatre moutons qui allaient me faire baisser les bras, tout de même ! Et puis, si tant de poussière s'était accumulée ici, c'était que la pièce était rarement visitée, ce qui sous-entendait qu'on ne verrait pas mes traces de si tôt. Essayant de me persuader de ces conclusions, j'avançais doucement, faisant le tour de la pièce, essayant de ne pas laisser trop de traces de mon passage.
Une grosse cheminée trônait dans un coin, juste en face de la porte qui se trouvait sur ma droite. Deux bibliothèques siégeaient de chaque côté de cette dernière, si bien qu'une personne pressée entrant en trombe dans la chambre risquait de heurter l'une d'elle... La disposition n'était donc pas très intelligente, et je demeurai septique quant à elle. En m'approchant, je remarquai que peu de livres s'étalaient sur les rayonnages, et ils étaient tous d'une qualité moindre. J'aimais lire, mais je ne vis rien qui soulevât mon intention, aussi ne pris-je pas le risque d'en dérober un. Je continuai mon inspection en longeant le mur en face de la fenêtre, décorée d'une horrible tapisserie qui, sans aucun doute, provenait d'Ourgogne, car on y voyait des vignes. Aucun intérêt pour moi, donc. Le lit, quand à lui, semblait confortable, mais je ne le testai pas... Je n'étais pas ici pour dormir, tout de même... Quoi qu'au vue de ma chance, ce serait peut-être plus prudent. Chassant cette idiote pensée de mon esprit, j'entrepris de regarder ce qui se trouvait sur le bureau, mais hormis du matériel d'écriture, rien qui puisse éveiller mon attention ne s'y trouvait. Il y avait bien un bougeoir de valeur posé sur une table basse, mais c'était d'une discrétion, que de se balader avec un objet si petit et peu encombrant... Je secouai la tête, frustré de ne rien trouver dans cette première pièce, et me dirigeai vers la porte.
Après avoir attendu plusieurs seconde, afin de m'assurer que personne ne se trouvait derrière, je l'ouvrai avec précaution. D'abord de quelques centimètres, je vérifiai que mes oreilles ne m'avaient pas trahi, puis j'agrandissais le passage afin de me faufiler dans le couloir... « Criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! » Maudite porte ! C'était bien le moment de grincer, vraiment ! Je m'empressai de la refermer, et cherchai un abris dans ce couloir... Qui n'en était pas un. Je m'étais contenté d'entrer dans une salle plus grande, qui, elle, ne semblait pas être restée à l'abandon. Je repérai un canapé, près d'une immense cheminée – combien y en avait-il dans cette maison ?! - et je m'y dirigeai, estimant qu'en cas de « visite », je pourrai m'y cacher plus aisément qu'ailleurs. Le feu était allumé, et encore vif, je supposai donc que le passage dans cette pièce était fréquent, ce que n'arrangeait rien à ma situation ! Plusieurs portes donnaient ici, elles étaient au nombre de cinq. Celle que je venais de franchir, ainsi qu'une autre, trouaient un mur, les trois murs restant en comptaient tous une seule. L'une d'elles devait donner sur une cage d'escalier. D'ailleurs il devait y deux escaliers ; un menant au rez-de chaussée, l'autre à l'étage. Mais il me fallait progresser avec minutie ; un étage après l'autre.
Arrivé au canapé, je remarquai qu'il était d'une bien meilleure qualité que les meubles que j'avais pu observer dans la chambre poussiéreuse, ce qui raviva mon intérêt ! Peut-être aurais-je plus de chance ici. A droite de la cheminée, je remarquai un râtelier d'armes qui contenait toute sorte d'armes contondantes, mais les bâtons, gourdins et autres marteaux n'étaient pas très utiles pour se battre dans une maison. Il me fallait trouver une dague, ou une épée courte, à la limite... Cependant, un des marteaux attira mon attention. Il était de petite taille, par rapport aux autres et avaient la forme d'un marteau de forgeron. Mais le plus étonnant, outre le fait qu'un marteau de forgeron n'avait rien à faire parmi des pièces d'une telle valeur, c'était la gemme qui était incrustée sur sa tête... Petite, bleue, brillante. J'étais fasciné. Lorsque je voulu m'en saisir, je remarquai avec déception que je ne parvenais pas à la toucher, car plus j'avançai ma main, moins elle semblait s'en approcher. Maudite magie ! Je laissais tomber, et continuai ma ronde.
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Sujet: Re: L'espion espionne chez l'espionne |
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