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Johian de Morestel - Journal |
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Johian de Morestel
Chaussettevertophobe.
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Sujet: Johian de Morestel - Journal Jeu 1 Oct - 18:35 |
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La pièce est froide et sombre. Surtout sombre... La fenêtre est ouverte et agite sans ménagement ses pages, pages qui se déchirent peu à peu et qui ne tarderont pas à s'envoler, si le vent persiste à les malmener. Sa couverture est noire, noire et dure, et le vélin doux dont sont faites ses feuilles est extrêmement recherché. N'est-ce pas cruel, de laisser à l'humeur vive du vent un si bel objet ? N'est-ce pas une bêtise que de permettre à de si précieux morceaux de parchemin de s'abîmer ? Le volet claque, le parquet de la pièce est parsemé de fines gouttes d'eau... Une araignée se hâte de rejoindre l'espace sous le lit, s'y terre et n'en sort plus. La pluie est arrivée, et la chambre ne va pas tarder à être inondée. La porte s'ouvre à la volée, et quelqu'un entre en trombe, se précipitant vers la fenêtre pour la fermer. Le calme revient sur la pièce, et l'on peut enfin lire ce qui est écrit sur les pages de ce journal... « Nous passons notre vie à nous déguiser en adulte. » Avant de rencontrer Tom, ma vie n'a pas été facile ; j'en garde un assez mauvais souvenir et ne l'évoque jamais. De ma vie d'esclave, conservé le quasi-mutisme, mais uniquement lorsque je me contente d'être moi-même. Mes longues années passées à voler dans les rues m'ont laissé un goût pour la solitude et le calme très prononcé. J'ai parfois besoin de se retrouver, faire le point, bien que la compagnie me manque vite, et que je prenne plaisir à endosser mes différentes identités. Passant parfois des heures à observer la population, je prends note de toutes les choses qui font ce qu'elle est, afin de pouvoir imiter chaque personne à la perfection. A la vérité, je ne me considère ni comme un homme, ni comme une femme, ni comme un noble ou un paysan. Non, je suis est tout cela ; un Mime. Ce que je vois, je la reproduit. Certains pourraient dire que tout ceci a détruit ma personnalité propre, je ne le vois, quant à moi, pas comme cela ; je suis un tout, en constante évolution. Conscient de n'avoir pas dix-huit ans, et d'avoir encore une longue vie devant moi, je compte bien mettre mes jours à profit pour observer et reproduire les personnes que je croise ; je pense fermement qu'elles ont toutes quelque chose à m'apprendre. Petit, j'étais grand pour son âge et un peu rond. Mais très vite, je perdis de mes formes ; les sept années que je passai à voler au coin des rues me permirent de développer ma vitesse et mon agilité, mais aussi ma discrétion. Les années passée en compagnie de Tom façonnèrent elles aussi mon corps : mon visage devint plus effilé, de manière à ce que je puisse me faire passer pour un homme ou une femme. Mes membres s'affinèrent et j'arrêtai vite de grandir, restant à une taille moyenne, pouvant être celle des deux sexes. Mes yeux brun clair, contrastent avec mes cheveux noirs d'ébène. Je les coupe relativement court, de manière à pouvoir mettre diverses perruques sans difficulté. Ma peau claire permet un maquillage convainquant, et je sais adapter ses manières et mes paroles à la situation. Si je souhaite vous persuader que je suis une femme, vous n'y verrez que du feu ; ma voix ne semble pas avoir muée, et ma barbe pousse de manière très fine et très lentement. Je me demande parfois si le fait d'avoir connu et suivi l'enseignement de Tom avait obligé mon corps à devenir androgyne. Mais à cette question, je n'aurai certainement jamais de réponse.
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Johian de Morestel
Chaussettevertophobe.
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Sujet: Re: Johian de Morestel - Journal Jeu 1 Oct - 18:41 |
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« Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie. » « Non, trop maigre. » fit la femme d’un ton dédaigneux. Elle venait de demander à ce qu’on me déshabille, pour observer mon corps dans son ensemble. J’avais quatre ans, je n’avais pas bronché. Plus tard, un homme passa et observa mes dents. Il me baffa aussi, pour « voir comment il réagit ». Je n’ai pas réagi, il partit. Le marchand était mécontent, et il n’était pas rare qu’il me batte à la fin des journées. Jamais trop, un esclave battu se ne se vend pas… Cela faisait presque un mois qu’il m’avait, et personne n’avait daigné m’acheter. Trop jeune, trop maigre… Muet aussi. Il est vrai que je n’avais prononcé aucune parole depuis que mes parents nous avaient vendus, mes frères et moi, à ce marchand d’esclave. Eux étaient déjà partis ; ils étaient plus âgés et pouvaient déjà faire des tâches fatigantes. Un matin, enfin, un vieil homme s’accroupit devant moi pour me demander si j’aimais les bêtes. Je hochai vivement la tête et il m’emmena avec lui. Il possédait une riche demeure dans le quartier nord de La Falaise, et je dû apprendre à m’occuper de ses nombreux animaux. C’était un travail épuisant, et certainement pas adapté à un enfant de quatre ans. Mais j’aimais ce qu’il me confiait, car j’apprenais de nombreuses choses. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été très curieux, et rien ne pouvait étancher ma soif d’apprendre. En deux ans, je su dresser un jeune faucon, aider une chienne à mettre bas, sauver un poulain que la mère refusait de nourrir… Mais l’homme mourut, laissant son domaine à sa fille. Était-ce une mort naturelle, ou bien servait-elle les dessins de cette dernière ? Quoi qu’il en fût, elle acheta de nombreux esclaves, ainsi que des contremaîtres pour les tenir. Enchaînés, fouettés, les esclaves ne tiendraient pas longtemps, mais qu’importe ? Il suffirait d’en acheter d’autres… Lorsque je compris qu’elle allait m’enchaîner, comme les autres, je pris la fuite. Gagnant les dédales, je passais sur l’îlot central grâce à un vieux pont délabré. Commença alors une vie totalement différente de celle que je venais de mener… _ Une chaleur étouffante emplissait la pièce depuis quelques minutes, et elle ne cessait de croître. Un jeune homme dormait sur un matelas de paille, d’un sommeil profond et agité. Une goutte de sueur glissa de sa tempe à l’oreille, il fronça les sourcils et se retourna… _ « Tu veux que je t’aide, petit ? » dit l’homme. En sept ans, personnes ne m’avaient jamais pris sur le fait. Et celui-ci, non content de me voir, avait réussi à me saisir le poignet. D’un habile mouvement, je me libérai et pris la fuite à travers la foule, la bourse serrée dans mon poing fermé. Persuadé qu’il avait dors et déjà averti les gardes, je me précipitais le plus rapidement possible vers l’entrée des dédales la plus proche. Je ne voyais aucun soldat, peut-être ne les avait-il pas avertis ? Je ne ralentis pas ma course pour autant, et m’enfonçai toujours plus profondément dans les souterrains. Enfin, je m’arrêtai dans un creux et entrepris de compter le fruit de mon larcin. La bourse contenait sept perles noires et douze rouges… J’avais de quoi me nourrir et me loger pour plus d’un mois ! Un bruit me parvint, et je me hâtais de me remettre en route. Ce n’était pas le moment de tomber sur des soldats ! Le tunnel fit un virage et, le prenant bien trop rapidement, je tombais au sol après être rentré la tête la première dans un garde. La bourse, que je n’avais pas rangée, m’échappa et s’éclata au sol. La femme, car c’en était une, me regarda étonnée, avant de reporter son attention sur les perles éparpillées. Elle se baissa pour les ramasser, les remit dans la bourse, me prit par le cou et me traîna sans ménagement vers la caserne. On m’accusa de vol à la tire, je n’avais rien à dire pour ma défense ; comment un gamin de treize ans pouvait se balader avec autant de perles ? Appliquant la loi, ils me menèrent au quartier des tailleurs de pierres, où je devais rester deux mois, pour payer mon crime. Au cours de la seconde semaine, un ménestrel vint nous tenir compagnie. Divertissant tant les gardes que les condamnés, il rendait les journées moins longues. Discrètement, je me rapprochais de lui chaque jour, afin de mieux l’entendre. Un matin, j’eu, pour la première fois, l’occasion de l’observer dans les yeux, et je découvris avec horreur qu’il s’agissait de la personne à qui j’avais dérobé la bourse. Pourtant… Je l’avais volée à un érudit, pas à un ménestrel… L’homme dût me reconnaître car il m’adressa un sourire enjoué, et la journée commença, sur le même principe que les autres. Mais cette fois, je n’écoutais pas ses chants et ses poésies, je m’interrogeais ; j’avais volé la bourse à un érudit, et voila que cette personne se tenait aujourd’hui, non loin de moi, en tant que ménestrel. Et comment m’avait-il retrouvé ?! Le lendemain, alors que nous nous apprêtions à reprendre le travail, j’entendis l’homme parler avec le chef des soldats: « Ce petit est mon neveu, laissez moi payer sa caution ! » Le garde répondit, trop bas pour que je ne puisse l’entendre, et me fit signe d’approcher. Le ménestrel, sans se démonter, dit d’une voix claire et puissante : « Mais puisque je vous dit que je suis son oncle Tom ! ». Alors que j’arrivais à leur hauteur, le chef me saisit à la nuque sans ménagement, et me planta devant l’homme en le désignant d’un geste : « Tu l’connais ? ». Je su que c’était ma porte de sortie. Bien que je ne comprisse pas ses motivations, je jouais le jeu : « Oncle Tom ! Pardonnez moi, cela faisait si longtemps… Je ne vous avais pas reconnu. » Je m’inclinais, comme j’avais vu faire les enfants de la noblesse. Je dû être convaincant car le soldat me laissa partir avec l’oncle Tom, après que ce dernier ait payé ma caution, bien entendu… _ Une fume âcre emplissait maintenant la pièce, et les poutres ne tiendraient plus très longtemps. Une planche tomba sur la jambe du jeune homme qui se retourna avec un grognement mécontent. Il commençait à avoir vraiment chaud, maintenant… _ Les quatre ans qui suivirent, furent, de loin, les plus intéressants de ma vie ; l’homme me recueillit, pour je ne sais quelle raison. Les premiers temps, je me contentais de le suivre lors de ses balades. Régulièrement, son apparence changeait du tout au tout. Tantôt troubadour, jongleur, mime ou barde, on eût dit qu’il touchait à tous les métiers du spectacle. Mais, ce qui était le plus étonnant dans sa vie, c’est qu’il n’hésitait pas à se faire passer pour une femme, une grand-mère, un aveugle… Il me laissait le suivre, partager ses repas, mais ne m’adressait jamais la parole. Ce n’est que quelque mois après notre rencontre, qu’un matin, il me demanda : « Que penses-tu de la vie que je mène, petit ? » Ce jour là, il avait revêtu les vêtements d’une vieille dame et contait de vieilles histoires à des enfants. A la vérité, je ne crois pas avoir jamais vu son véritable visage, tant il était discret sur les sujets qui le concernaient. Je le regardais droit dans les yeux, soutenant difficilement sont regard gris. « Votre vie est… Aussi étonnante que passionnante. » Ma réponse n’était pas celle qu’il attendait, je pense, mais j’avais répondu en toute sincérité ; je la trouvais si différente des autres, et si variée, qu’après moins d’un en passé en sa compagnie, je ne parvenais pas à en imaginer d’autre. Il m’observa en silence, reprenant le chemin de sa demeure, une grotte relativement vaste dans les dédales. Une fois arrivés à destination, l’homme reprit : « A partir de maintenant, tu m’appelleras Tom et je serais ton précepteur. Tout ce que je sais, tu le sauras, mais si tu t’avises ne serait-ce qu’une seule fois de te plaindre, jamais plus tu ne me reverras. » Son ton était neutre, sans aucune agressivité, mais je sentis que ses mots se gravaient en moi, et pas un instant je ne doutais de ses paroles. J’acquiesçais doucement, sachant pertinemment que ce qu’il m’offrait valait bien plus que toutes les perles que j’aurais pu lui dérober depuis que je le suivais. Les premiers temps, il m’apprit les lettres et les nombres. Ayant une mémoire sans faille et une envie d’apprendre très développée, je retins vite les signes qu’il m’enseigna, et pu bientôt lire et écrire sans trop de difficultés. Une fois qu’il estima mon niveau être assez élevé, il m’appris à marcher, à me tenir, tantôt comme un noble, tantôt comme une jeune fille. Cette partie m’intéressa beaucoup, car je pu mettre en application beaucoup des choses que j’avais déjà découvertes par moi-même, durant les sept ans passés à voler dans les rues. Il m’expliqua aussi comment confectionner des costumes, pour que je puisse sans mal me faire passer pour ce que je n’étais pas. Plus tard, il m’entraîna à sauter, à danser, à cabrioler. Ceci m’était plus difficile, mais j’étais en bonne condition physique, et, malgré mes fréquentes chutes, je ne me plaignis jamais. Durant toutes nos séances d’entraînement physique, il me forçait à parler, à réfléchir, il aiguisait ma répartie et me lançait des défis. Il me demandait d’escalader la falaise tout en lui récitant telle poésie à la manière d’un noble, puis à celle d’une cuisinière. S’il n’était pas satisfait de mon travail, je ne le su pas ; il ne faisait jamais de commentaires, et, chaque soir, je me couchais épuisé tandis que chaque matin j’étais heureux de reprendre le cours de cette vie. Je progressais rapidement, du moins je le crois, et je parvenais à me fondre dans n’importe laquelle des classes sociales de la ville. Il m’envoyait souvent passer quelques jours parmi les riches, puis parmi les dockers. Même lorsque je me fis passer pour une jeune noble du Mosaraï, personne ne découvrit la supercherie, malgré mes cinq doigts à chaque main. Cette vie continua ; alors que je rentrais après trois jours passés à me faire passer pour un vieillard aveugle dans les BasQuartiers, je trouvais sa demeure vide avec, pour seule information, une lettre écrite de sa main : - Citation :
- Johian,
Voilà quatre ans que je t’enseigne ce que je peux, et, je veux que tu saches que j’aie pris plaisir à le faire. Mais d’urgents devoirs m’appellent, et je dois retourner en Esur. Je te laisse ma demeure et ce qui s’y trouve. Si tu parviens à réunir suffisamment de perles pour venir me rejoindre, rends-toi au château d’Ardemis, et demande à voir l’Acrobate. La contrée d’Esur était sans cesse attaquée par les habitants de Los Terre, et je comprenais qu’il doive y retourner. Malgré tout, j’avais le cœur gros et me résolu à aller le rejoindre. Je pris les quelques costumes que je m’étais confectionnés, et partis en quête d’un travail. Une taverne des HautsQuartiers m’engagea pour divertir les clients. La paie était bonne, et je logeais dans les combles… Il y faisait frais… D’habitude. _ Le garçon s’éveilla en sursaut ; la fumée âcre pénétra dans ses poumons et il fut pris d’une quinte de toux. Malgré tout, il réagit promptement en s’emparant de sa gibecière avant de dévaler les escaliers. Une marche s’effondra et il roula jusqu’au rez-de-chaussée. A travers les flammes, il repéra la porte et sortit de l’auberge en toussant, avant de se rendre compte que sa besace était en feu. Au milieu des curieux, il tenta vainement d’éteindre le feu qui dévorait ses affaires. Lorsqu’il y parvint, la plupart de ses possessions étaient parties en fumées ; quatre de ses costumes n’étaient plus qu’un tas de cendre, ses deux livres ne valaient guère mieux. Il récupéra ce qui pouvait l’être, abandonnant le reste au milieu de la chaussée. L’âme en peine, il se détourna du brasier. Il avait perdu bien plus que de simples costumes, mais il se promit de ne pas se laisser abattre, et sa résolution de rejoindre son maître en Esur se fit plus forte à mesure qu’il se dirigeait vers les Dédales, vers chez lui.
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Johian de Morestel
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Sujet: Re: Johian de Morestel - Journal Jeu 1 Oct - 18:56 |
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Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Abandonné tôt par mes parents, je n'en ai gardé qu'un souvenir vague. Je n'ai jamais cherché à savoir les raisons qui les ont poussé à abandonner leurs enfants, ni à les revoir. Je n'ai conservé d'eux que le nom « de Morestel », mais j'ai retrouvé l'un de mes frères, vivant à La Falaise, cependant je ne garde pas de contacts particuliers avec lui. Ce qui s'est passé avant mes quatre ans ne me concerne plus. Celui qui fréquente les sages devient sage. Ayant dû fréquenter toutes les classes sociales de la ville, je connais beaucoup de monde parmi elles, bien que nul ne sache rien de moi. Habile dans le mensonge comme le déguisement, je peux se faire passer pour ce que je ne suis pas, ce qui facilite les rencontre et les relations, bien qu'elles ne puissent pas devenir plus profondes. Ainsi donc, je ne compte aucun réel ami. Depuis le départ de mon maître, je suis un jeune homme solitaire. La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. Fictives : Je possède la demeure de mon maître, une vaste grotte des Dédales, ainsi qu'une petite réserve de perles. Dans la demeure de mon maître, il reste quelques étoffes, dont je compte bien me servir pour faire un ou deux costumes supplémentaires, bien que je n'aie pas encore décidé lesquels.
Réelles : # Il me reste deux costumes après l'incendie, celui d'une jeune fille noble, et celui qu'un apothicaire mosaraïa. # Pas d'objets, pas de perles.
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Sujet: Re: Johian de Morestel - Journal |
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