Le Libraire
Celui qui me MP finira place des torturés.
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Sujet: Quelques légendes Jeu 27 Aoû - 12:11 |
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Naëlia Vivefrappe Des récits racontent qu’il y a près de 300 ans, naquit en des contrés reculées, une jeune femme dont le peuple était bien différent du notre ; de petite taille, leur peau était noire et leurs oreilles pointues. Les bardes, très tôt parlèrent d’elle ; à la tête d’une armée, elle prit d’assaut le Royaume de Kiran qui n’opposait guère de résistance. Asservissant les villages les uns après les autres, l’armée marchait droit sur la capitale. Beaucoup pensent que c’est durant cette période qu’elle acquit une grande partie de sa puissance, quoi qu’il en soit, bien que son armée soit largement inférieure en nombre à celle de la cité de Kiran, elle prit la ville sans difficulté. D’épiques récits relatent comment, à elle seule, elle tint tête à un régiment de quarante soldats et comment, plus tard, alors que son armée était bloquée au pied des murailles, elle avait, d’un seul coup de poing, enfoncé la porte bien qu’aucun bélier n’y était parvenu. Lors de la dernière bataille, elle remarqua un garçon au teint pâle. Elle s’approcha de lui et lui murmura « Lève toi et marche ». Il se leva et la suivit, où qu’elle aille. Après la guerre, elle le prit en apprentissage, lui révélant alors des secrets qu’elle seule connaissait, allant jusqu’à lui dévoiler la source de son immense puissance. Elle mourut dix-huit ans après la Bataille de Kiran en de mystérieuses circonstances … La Fondation de Fort de Fleuve Loin au sud, vers la mer, il existe une vaste région formée de nombreux canyons et gorges. La région eut pu être prospère, malheureusement, depuis toujours une guerre entre les clans de brigands faisait rage. La multitude de gorge offrait de nombreuses possibilités de chemins pour les navires de commerce, certains plus ou moins praticables et dangereux, aussi les clans désiraient contrôler les meilleures voies. Certains louaient leurs services aux bateaux, afin de les mener à travers la région, parfois malhonnêtes, les dirigeaient à travers de sinueuses gorges dans l’intention de les échouer et les détrousser, d’autres, plus dignes de confiance, les conduisaient à bon port. Un jeune chef fit s’échouer plus de cinq bateaux en une seule saison et, de crainte que d’autres lui dérobent son trésor, partis à la recherche de lieux où l’enterrer. Il était alors connu sous le nom d’Aleyandre le Brave, et il entraîna avec lui tout son clan. Les habitants de Fort de Fleuve soutiennent, qu’après avoir chevauché pendant six jours et cinq nuit en suivant le cours du fleuve, le clan du Brave arriva à ce qui serait, plus tard, Fort de Fleuve. Certains nobles s’enorgueillent d’ailleurs de descendre de ces légendaires brigands. On se plait à raconter, certains durs hivers, que ses richesses seraient encore enfouies quelque part dans les dédales et qu’heureux sera celui qui les trouvera. Oxum et Iemanjà Ces deux sœurs, natives d’une contrée lointaine nommée Candomb, auraient, pour une raison que rien ne laisse supposer, été contraintes à l’exil. Arrivées à Fort de Fleuve une centaine d’année avant l’ascension de l’Etranger, elles auraient affirmé être les deux déesses des eaux. Oxum pouvanr se faire obéir de la rivière et Iemanjà de la mer. Les habitants, superstitieux, se méfiaient des candomblés en raison de leurs mauvais sens du commerce, aussi mirent-ils au défi les deux jeunes femmes de prouver leurs dires. Oxum accepta et dit : « Si je saute dans le gouffre, et que les eaux me sauvent, alors je vous aurais prouvé mon appartenance divine. ». Les villageois acceptèrent et elle sauta. Après une chute de près de cent cinquante, elle disparu dans les eaux tumultueuses et nul ne retrouva jamais son corps. Sa sœur leur dit : « Enfermez-moi dans une pièce sans fenêtre, après deux jours je serais sortie, ainsi je vous aurais prouvé mon appartenance divine. ». Ils acceptèrent de nouveau et, deux jours après qu’ils l’aient enfermée, ils rouvrirent la porte et ne trouvèrent rien de plus qu’une flaque d’eau salée. Depuis ce jour les habitants de Fort de Fleuve traitent avec respect chaque candomblé, comme si ce peuple avait quelque chose de divin. Certains affirment même que chaque goûte d’eau de rivière renferme une infime portion du corps et de l’âme d’Oxum et que chaque goûte d’eau de mer renferme une portion d’Iemanjà.
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