Cette partie du monde connu est de loin une des plus riche. D'une part, la ville principale est dite « imprenable » grâce à sa situation : entourée de grands gouffres, elle est totalement autonome et est sur la zone de confluence des plus grands cours d'eau. Étant une ville principalement marchande, elle n'en dispose pas moins d'une armée entretenue par son Roi, et de grandes exploitations agricoles tout autour d'elle. Cette partie du monde est très plate et très verte, l'eau y tombe régulièrement et le sol est plutôt fertile.

La ville d'Antiope, se trouvant à l'exacte Est de Fort de Fleuve est disputée par ce royaume et par la région du Mosaraï ; cette dernière affirme que la ville fait partie de ces terres, mettant en avant la similitude de son nom et d'une autre de ses villes, tandis que l'Etranger soutient qu'étant à moins de cinquante lieues de la ville principale, elle appartient à son royaume. Antiope ne présentant qu'un intérêt mineur, l'Etranger a décidé de laisser l'affaire de côté, du moins pour le moment...

Les habitants de ce royaume ont la peau halée par le soleil, ils sont plutôt de grande taille, les cheveux et les yeux foncés. Ce sont des humains typiques.
On dit un Fleuvois, une Fleuvoise, des Fleuvois, des Fleuvoises.

Passage obligé pour rejoindre la mer, ce delta n'en reste pas moins dangereux. Parcouru par de nombreux clans de brigands, il est le pire cauchemar des navires marchands qui risquent de se perdre ou de se faire détrousser. Pour le traverser, mieux vaut être escorté de guerriers chevronnés et avoir un bon guide.
L'Etranger a su convaincre certains clans de lui céder une partie du Delta ; il a ainsi lancé sa ville dans l'élevage et le commerce d'huîtres dorées. Leurs perles sont devenues la monnaie courante et les huîtres des mets recherchés. Cette portion du Delta fait la richesse de Fort de Fleuve.

Nous n'avons que très peu d'informations sur les habitants de cette région, tout ce que l'on peut dire, c'est que nombre d'entre eux sont des exilés des autres régions. On peut donc en déduire que les habitants sont très hétéroclites.
On dit un Deltin, une Deltine, des Deltins, des Deltines.

Cette région est en fait composée de plusieurs cités indépendantes qui ont décidé il y a de cela environ trois cents ans, de s'assembler sous les ordres d'un conseil composé des chefs de chacune des cités. Elle compte trois cités -quatre si l'on considère Antiope comme faisant partie de cette union- qui ont décidé de se protéger et de se soutenir.
Ces terres sont relativement arides, couvertes de sable, dès lors que l'on s'éloigne des cours d'eau. Elles sont très garnis en minerais et, ayant acquis au fil des siècles l'art du travail des métaux, cette région exporte de nombreuses armes et armures de très bonne qualité. La plupart des villes du monde connu s'approvisionne en armement auprès des cités du Mosaraï.

Les habitants du Mosaraï ont la peau grise et les yeux bridés par le sable; leurs cheveux sont la plupart du temps argentés et ils comptent six doigts à chaque mains.
On dit un(e) Mosaraïa et des Mosaraïà.

« Boboab » désigne en fait la grande forêt de cette partie du monde. Elle s'étend des pentes de la montagne de l'est jusqu'à la limite du Delta d'Or. Certains arbres sont si grands qu'ils peuvent, à eux seuls, faire les ponts de Fort de Fleuve. D'autres sont si larges qu'une fois creusés ils offrent autant d'espace qu'un palais. On raconte que certains sont vivants et protègent leurs congénères. A vrai dire, leurs habitants surveillent si bien les frontières que nul ne peut y entrer sans être rappelé à l'ordre, ou tué. Bien qu'aucun fleuve ne traverse cette région, on suppose que de grandes nappes traversent le sous-sol, car la pluie tombe rarement, ce qui n'empêche pas la végétation de croître comme nul part ailleurs. On ne connait aucune ville.

Les rares marchands boboabères que l'on peut croiser hors de leur forêt sont relativement petits, la peau noire comme la nuit et les oreilles pointues. Leur regard tantôt malicieux tantôt féroce dissuade quiconque de les énerver.
On dit un(e) Boboabère et des Boboabères.

Cette région est à la fois montagnarde et marécageuse. Les pluies abondantes ainsi que les nombreux cours d'eau contribuent à inonder la terre très régulièrement, ce qui la rend molle et constamment gorgée d'eau. Elle est aussi très argileuse. On y fait de nombreuses poteries de bonne qualité, mais on y fait aussi pousser toutes sortes de plantes gourmandes en eau.

Il y a environ deux cents années, le royaume fut envahit par une armée tout droit sortie de Boboab. Bien que puissant, ce royaume ne put lui résister et tomba rapidement entre ses mains. La population, autrefois pâle et grande a été progressivement remplacée par des métisses deux peuples. On trouve à ce jour peu de 'pur boboabère 'ou 'pur kiranien' dans cette région. Après la victoire des boboabères, ils se retirèrent non sans obtenir du roi de Kiran un impôt annuel composé de perles, de textiles, de poteries et de montures, dont le royaume continue à s'acquitter aujourd'hui encore.
On dit un Kiranien, une Kiranienne, des Kiraniens et des Kiraniennes.

C'est une région très chaude mais néanmoins bien irriguée, ce qui lui permet de faire pousser de nombreuses vignes et oliviers. La région est plutôt plate et traversée par plusieurs cours d'eau de moyenne importance. Elle produit donc la majorité des vins et des huiles. Certains vins sont réputés pour leur goût hors du commun, d'autres, de moins bonne qualité, sont très bon marché.

Les habitants aiment faire la fête, fêtes durant lesquelles le vin coule à flot. Nombreux sont les ménestrels et conteurs itinérants originaires d'Ourgogne. Ils ressemblent beaucoup aux habitants de Fort de Fleuve sur le point de vue physique, et on pense que c'est un groupe d'Ourgognois ayant migré, qui fonda Fort de Fleuve il y a bien longtemps, mais nul n'en a la preuve.
On dit un Ourgognois, une Ourgognoise, des Ourgognois et des Ourgognoises.

Contrée très petite, peuplée d'habitants taciturnes et peu rieurs. Elle est néanmoins le « rempart » entre les autres régions et les raids incessants de « Los Terre ». La population, éprouvée par ces escarmouches fuit souvent vers Fort de Fleuve mais le roi refuse de les y accueillir. Si la région tombe, Fort de Fleuve devra faire face à de nouveaux envahisseurs...
On dit un Esuré, une Esurée, des Esurés et des Esurées.

Nous n'avons aucune information sur cette région, tout ce que l'on peut dire c'est qu'elle est aussi hostile qu'austère. Ses habitants cherchent à envahir Esur et, par son biais, les autres régions.
En général quand on parle d'eux on les désigne par "les barbares" ou tout autre qualificatif amical