Sil [journal]

Parce que lire une fiche en entier, ça peut toujours servir :

Parce que vous êtes des flemmards (si, si !) :

Spoiler:

°| Identité

Nom, prénom : Théséa Silencio, mais appelez-la Sil
Âge : 21 ans
Statut et métier : Simple habitante, elle travaille comme scribe sur les docks.
Possessions du personnage : Son matériel d’écriture, qu’elle garde dans un coffret en bois qui avait appartenu à son père, un bâton de marche lorsqu’elle voyage, qu’elle sait manier autrement en cas de nécessité et Neptuun, une grande chienne aux poils longs et blancs et à la démarche pataude (une sorte de mélange entre le Bouvier des Pyrénées et le Labrador xD). Ce sont donc mes possessions fictives
Groupe : Elle est originaire des HautsQuartiers, mais habite les BasQuartiers.

°°| Apparence

Caractère : Le caractère de Théséa est tout en contrastes. Calme, enjouée et réfléchie de nature, elle a développé un très mauvais caractère, une susceptibilité et un esprit de contradiction qui refait surface quand on aborde des sujets sensibles (en vrac : sa famille, l’Etranger, la guerre, les pirates et les marchands de poterie – allez savoir pourquoi). Elle n’accorde aucune importance aux superstitions, pour elle ce n’est qu’une façon comme une autre de contester l’autorité. Elle ne fait pas partie des rebelles, mais sa façon à elle de montrer sa différence est de se promener avec un chien blanc. Elle peut se montrer orgueilleuse, elle a encore tendance à penser comme une fille de bonne famille et elle ne supporte pas l'injustice. Cela n'a pas changé depuis son enfance, la différence se situant en ce qu'elle s'en rend compte à présent, et que cela l'agace.
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Elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense mais sait reconnaître le danger et se montrer prudente quand il le faut. Elle est toujours prudente avec les autres, souvent méfiante, mais cela ne tient qu'à son secret. En-dehors de cela elle se montre serviable et respectueuse, pourvu qu'on le lui rende. Elle ne dira jamais tout haut ce qu’elle pense du roi (sauf sous l’influence de l’alcool, et même en sachant qu’elle le supporte très mal, il lui arrive de déraper). De son père, elle a l’intelligence et la soif de savoir ; de sa mère une difficulté à exprimer ses sentiments. La seule à qui elle se confie, la seule avec qui elle ose être sincère, c’est sa chienne. Au moins elle, elle n’ira pas répéter… Ajoutons qu’elle garde une façon de parler propre à son rang, bien qu’elle ne s’en rende pas compte. Elle a aussi gardé des manières, même si elle essaye de les minimiser pour ne pas attirer l’attention. Par exemple, elle déteste être sale et, si elle a le choix, elle porte des vêtements propres. En-dehors de cela, et afin de garder les apparences, elle joue le jeu et se comporte comme un homme. Enfin, comme un jeune homme. Finalement, et bien qu'elle soit quelqu'un de réfléchi, elle n'hésite pas à se défendre si elle se sent physiquement menacée.
Apparence physique : La première chose à savoir est que Théséa ne veut être reconnue ni par ses parents, qui habitent les Hauts-Quartiers, ni par ses anciennes connaissances (BasseVillois ou Dédaliens). Elle continue donc à se faire passer pour un adolescent de quinze-seize ans et s’habille comme tel. Bien qu’elle se promène avec un chien blanc, son souci premier est de ne pas se faire remarquer… bon, d’accord : de ne pas se faire reconnaître. Elle porte des vêtements aux couleurs discrètes et passe-partout. Des braies, des bottes et une chemise blanche ou noire lui suffisent. Elle a généralement une casquette assez large sur des cheveux auburn mi-longs, la visière généralement abaissée sur ses yeux bleu foncé. De taille moyenne, elle a une silhouette svelte et un visage tout aussi fin qu’elle peut facilement faire passer pour celui d’un adolescent. Quant à ceux qui me demanderont comment elle fait pour cacher ses formes, c’est simple : elle porte sous sa chemise une large bande de tissu, accessoire presque superflu puisque Théséa est de celles que l’on appelle « les planches à pain ». Inutile de préciser qu’elle déteste qu’on lui en fasse la remarque (même si cela ne risque pas d’arriver de si tôt !). Ajoutons que sa voix n’est pas très aigue, de ce fait elle peut encore la faire passer pour celle d’un adolescent. Finalement, elle a adopté une démarche assez décontractée, même si une fois assise ou arrêtée elle se tient très droite sans s’en rendre compte. Ce qui, aux yeux de certains, lui donne un air un peu bizarre. Heureusement pour elle, peu de gens font attention à son allure, tant sa chienne accapare l'attention.
Image :

°°°| Vécu

Famille : Ses parents, Ilevrio et Almerra Silencio, sont de riches bourgeois très fiers de leur ascendance. Théséa ne partage pas cet avis, raison pour laquelle elle cache son nom de famille à tout le monde. Elle s’en est en revanche inspirée pour son pseudonyme. Son père est décédé il y a quelques années, des suites d’une longue maladie. Depuis ce temps sa mère ne cesse de se morfondre sur son sort et la soi-disant malchance qui s’abat sur eux. Le jour où Théséa a adopté Neptuun, c’en fut trop pour la matriarche ; elle jeta son aînée dehors et fit de son cadet, Rael, son héritier. Le jeune homme a trois dans de moins que Théséa et, au contraire de celle-ci, est plutôt satisfait de sa position. Il est persuadé que les nobles et les bourgeois n’ont rien à craindre du roi, du moins pas autant que les autres. Théséa a également une petite sœur de neuf ans nommée Relana, avec qui elle s’entendait assez bien avant son départ, ainsi qu’une cousine de deux ans son aînée. Elles vivent toutes deux dans la demeure familiale. Sa cousine, Margret, est fiancée et quittera le domaine sous peu. Elle ne veut rien avoir à faire avec Théséa et c’est parfaitement réciproque.
Amis, relation : Ses relations sont limitées au minimum. Employeur, collègues… de toute manière bien peu sont ceux qui osent l’approcher en raison de la présence quasiment constante de son chien. Non qu’il ait l’air menaçant (quoi qu’il faille se méfier des apparences), mais il est de notoriété publique que les chiens blancs portent malheur. Cela semble d’ailleurs être un miracle que la jeune femme ait trouvé du travail. Pour le reste, c'est à voir avec moi par MP Quant aux liens créés en RP, ils seront dans le profil.
Histoire : Les Silencio sont des bourgeois riches depuis deux ou trois générations. Leurs ancêtres avaient basé leur fortune sur les faveurs du roi (en échange de leur soutien/amitié hypocrite). Avant cela, ils vivaient dans les BasQuartiers. Personne dans la famille ne parle jamais de cet épisode, ni n'a conservé de liens avec cette ancienne vie, bien qu'appremment certains cousins éloignés y vivraient encore. Du côté maternel, la mère de Théséa est originaire d'une famille de nomades, qui se sont installés sur le Delta d'Or dans son enfance. Cela explique pourquoi la jeune fille n'a pas la peau aussi foncée que ses congénères, bien qu'elle se soit hâlée ces derniers mois à force de vivre à l'extérieur. Ses yeux également ne sont pas marrons, comme ceux de son père, mais bleus foncés. Depuis qu'elle est venue habiter Fort de Fleuve, mais surtout depuis son mariage avec l'héritier des Silencio, la mère de Théséa est très fière de son rang. Elle fait une parfaite intendante qui sait diriger le ménage et les affaires familiales. Théséa grandit dans une large propriété sur la Falaise, entourée d’une mère fière de ses racines et avare en sentiments et d’un père érudit, constamment plongé dans ses livres. Bien que sa mère soit exigeante, Théséa eut une enfance calme. Elle-même était une enfant sage, peu bavarde mais éveillée pour son âge. Elle était curieuse de tout et apprenait vite avec un précepteur attitré. Cependant elle comprit rapidement que ses parents refusaient d’aborder certains sujets, et de répondre à des questions comme « Maman, pourquoi le roi il est méchant ? » ou « Papa, pourquoi les voisins ils ont été écartelés (car une enfant de cinq ans a beaucoup de vocabulaire) ? ». À force d’insister sans obtenir de réponses, Théséa se renfrogna, se vexa et finit par développer une attitude un peu rebelle. Au début, ce n’était qu’une rébellion passive ; ne pas être en accord avec ses parents, chercher à en savoir plus… Finalement, après avoir mené des recherches, elle se décréta ouvertement opposée au régime de l’Etranger.
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Sa résistance passive devint active, et ce au début de l'adolescence. Elle remettait constamment en cause le code de conduite de ses parents, ainsi que leurs codes vestimentaires, et elle tentait souvent de sortir sans autorisation, la plupart du temps avec brio. Ses parents ne comprenaient pas son attitude, ou plutôt ne cherchaient pas à la comprendre. Le simple fait que leur fille rejette le soutien qu'ils portaient au roi était tout simplement inconcevable. Afin de montrer sa désapprobation, Théséa décida que, dorénavant, elle ferait exactement l’opposé de ce que ses parents souhaitaient.
Après une soirée mouvementée dans une auberge des BasQuartiers où elle fit part de son avis sur le (je cite) "prétendu bouffon qui nous sert de roi" (elle avait alors quatorze ans et avait profité d'être seule pour abuser sur l’alcool), ses parents allèrent plus loin et lui interdirent formellement tout contact extérieur jusqu’à nouvel ordre. Dans un premier temps la jeune fille resta chez elle, puis elle transgressa la punition et sortit encore en douce. Ses parents essayèrent bien de l’arrêter, sans succès. Etant des gens bien élevés, ils ne voulaient pas aller jusqu'à la cloîtrer de force dans sa chambre (bien que l'idée leur ait évidemment travsersé l'esprit). Ils arrivèrent à un compromis : Si la jeune fille acceptait de tenir son rôle dans la maisonnée (à savoir celui de l’héritière de la fortune), ses parents lui permettaient de sortir et de faire ce qu’elle voulait (tant que cela ne ruinait pas leur réputation et ne mettait personne en danger, ni elle ni eux), et ce jusqu’à ce qu’ils lui trouvent un prétendant. Disons un homme assez patient pour supporter cette (je cite encore) "agaçante petite peste". Théséa, bien que réticente à l’idée de perdre sa liberté en se faisant passer la bague au doigt, accepta.
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Cinq années passèrent sans le moindre grabuge. La jeune femme allait sur ses dix-neuf ans lorsque son père tomba gravement malade. Malgré ses livres emplis de connaissances, malgré les remèdes des meilleurs médecins, Ilevrio Silencio décéda trois mois plus tard dans, il faut bien le dire, d’atroces souffrances. Dès lors, la vie de Théséa devint des plus pénibles. Disons plus que ce qu’elle avait subit jusque là. Elle regretta d’ailleurs immédiatement d’avoir ne serait-ce que songé à se plaindre par le passé. Pour commencer, sa mère ne cessait de se morfondre, de se plaindre à coups de « Mais qu’ai-je fait pour mériter cela ? » et de « Pauvres de nous, qu’allons-nous devenir sans votre père ? » et bien sûr de « Et toi bien sûr, tu ne ferais rien pour me mener la vie plus facile, n’est-ce pas ? ». N’est-ce pas. Théséa ne supportait pas les plaintes de sa mère. Ayant côtoyé toutes sortes de gens durant ses escapades, elle savait que sa famille était très bien lotie et une telle attitude la révoltait. C’est d’ailleurs à cette époque qu’elle prit conscience de sa chance, ainsi que de la façon stupide avec laquelle elle avait parfois réagit, se prenant pour une pauvre adolescente victime de l’injustice de sa classe sociale. Mais ajoutons aussi que, lorsque la jeune fille avait le malheur de contredire sa mère, de tenter de lui expliquer son point de vue et de la raisonner, cette dernière ne voulait rien savoir. Dans le même temps, une de ses cousines du côté maternel, Margret, vint habiter chez eux. Ses parents souhaitaient lui trouver un mari de bonne classe sociale, et ils espéraient que vivre chez les Silencio et bénéficier de leurs relations pourrait lui faciliter les choses (ce qui était le cas). Au contraire de Margret, Théséa fuyait les mondanités. De deux ans son aînée, sa cousine ne cessait de se moquer d’elle, d’abord gentiment puis plus méchamment en voyant qu’elle ne répondait pas. En réalité Théséa bouillonnait de l’intérieur mais elle s’était décidé à mûrir et ne souhaitait pas mettre en péril ses relations familiales – ni les nerfs de sa « pauvre » mère. Elle passait de plus en plus de temps seule et Margret en profita pour affirmer qu’elle ne voulait pas s’intégrer. Almerra (la mère) ajouta qu’elle ne faisait aucun effort. Bref, Théséa n’était pas loin de se sentir comme Cendrillon (excepté qu’elle avait encore des domestiques).
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Un an plus tard survint l’incident qui allait changer sa vie. La chienne préférée et hautement racée de Relana, la sœur cadette de Théséa, mit bas. Trois jolis chiots naquirent. Seulement, il y avait un mouton noir. Ou plutôt blanc. L’un des chiots, une femelle, était recouvert d’un duvet doux et blanc. Ce fait restait incompris aux yeux d’Almerra (comment en effet une chienne noire de si belle race pouvait-elle donner naissance à une telle aberration ?), moins pour Théséa (le père était blanc, ou alors elle avait du sang de chien blanc dans les veines, et basta). La mère ordonna immédiatement à la petite fille de s’en éloigner, de ne pas le toucher, sinon c’était le malheur assuré, et que d’ailleurs cette monstruosité ne faisait que confirmer ce qu’elle répétait à tout-va depuis la mort de son mari, à savoir qu’ils étaient maudits. Puis elle ordonna à son fils d’emmener la bête noire, pardon la bête blanche, et de la tuer de la façon qu’il le voulait (noyade, étranglement et j’en passe) du moment qu’il s’en débarrassait. Mais Théséa s’y opposa violemment ; elle finit par emporter le petit animal avec elle. Son frère la poursuivit mais elle réussit à le perdre dans les dédales de la ville. Elle réapparut deux jours plus tard, avec la chienne, et leur posa un ultimatum : soit ils tuaient l’animal, et alors ils ne revoyaient plus jamais la jeune fille, soit ils l’acceptaient et alors Théséa resterait sagement parmi eux. C’en fut trop pour la mère qui, à coups de « fille indigne ! » et de « honte à toi ! » mit la jeune fille à la porte. Cette dernière s’en fut avec la chienne, qu’elle nomma Neptuun. Elle voyagea avec elle pendant près d’un an, louant ses services en tant que scribe. Elle comprit bien vite qu’elle risquait beaucoup en se promenant seule sur les routes, du moins en tant que femme, et eut l’idée de se déguiser en homme. Théséa n’étant pas un nom masculin, elle a contracté son nom de famille pour s’appeler « Sil ». De toute manière elle ne parle jamais de sa famille (qui aurait honte pour elle si elle l’apprenait).
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À présent, elle est revenue depuis peu dans sa ville natale, toujours sous cette apparence car elle ne tient pas à ce que ses anciennes connaissances l'apprennent. Elle ne côtoie donc plus les HautsQuartiers et évite la Falaise. Pour l'instant, elle n'a pas de réel but dans la vie. Elle-même n'est pas très sûre de savoir pourquoi elle est revenue à Fort de Fleuve, où le roi qu'elle déteste tant est si proche. Elle prend sa vie comme elle vient, et suppose que lorsqu'elle aura à nouveau envie de voyager, elle repartira. En attendant, elle habite dans les BasQuartiers et travaille sur les docks. Neptuun, qui fut tout d’abord un prétexte pour contredire une nouvelle fois sa mère, est devenue une précieuse compagne.
La suite sera complétée ci-dessous au fil des RPs.

Sujets en cours

À la recherche du vieux fou

Taverne... Lieu où l'on fume, où l'on boit... Où l'on parle ?

Sujets terminés ou abandonnés

Quelque part, non loin des murs

Une journée ordinaire

Sujets en attente

Résumé des sujets achevés

1°

Quelque part, non loin des murs...

Spoiler:

2°

Une journée ordinaire

Possessions fictives

Possessions réelles